Le deuil de la mélancolie

Michel Onfray, Robert Laffont, 2018

L’auteur désigne ce texte comme un récit intime, effectivement c’en est un

Une bonne partie est dédiée à la maladie, aux ruptures qu’elle a entrainées et à ses effets : c’est aussi une critique des ornières de certains médecins, des docteurs spécialistes au point d’être devenus tiroirs caisses …

Il ya ds ce deuil de la mélancolie le récit aussi d’une reconstruction partielle car Marie-Claude,  sa femme , est décédée 5 ans auparavant et que c’est le moment d’un bilan, de ce qui est à présent possible, envisageable, de ce qui perdure, cruellement ou pas.

Le deuil de la mélancolie, le titre interroge ; ce n’est pas le deuil d’un événement, c’est le deuil d’un état …mais à cette mélancolie, peut-on s’y habituer, la supporter ? En faire le deuil ? Est ce elle qui apporte le sentiment de deuil ? Comment comprendre le deuil de la mélancolie, l’un découle t-il de l’autre ? Autant de questions que le lecteur se posera, entre gêne d’en apprendre tant sur l’auteur et sa forte fragilité , sur ceux qui  l’ont entouré et ceux qui aujourd’hui l’entourent, sur ses quêtes si proches de celles de tous.

Un auteur que l’on découvre ici autrement et c’est bien intéressant pour qui, comme moi, ne l’aurait jamais vu qu’un peu arrogant sur les plateaux tv

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