Là bas,
où la brise du soir
dessine dans les près
les formes ondulantes
de femmes allongées
s’étirant au soleil
passe une caravane…
La corne des sabots
écrase les fleurettes
que content les amants
aux femmes alanguies
et les chevaux, muets,
messagers ignorants
du saccage d’amour
que provoquent leurs pas
filent vers l’horizon
à l’odeur de pinèdes,
de sources, de cresson
de musc et de dentelles
où reposent alanguies
dans l’herbe des sous bois,
écoutant les fleurettes
que content les amants,
les femmes du lointain
aux amours éternelles
qu’écraseront bientôt
la corne des sabots

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