par Corazon
Si tu penches ta tête contre moi
C’est que le crépuscule vient bientôt
Sous le ciel s’étend un voile de soie
Qui apaisera le chant des oiseaux
Si tu passes ta main sur mon épaule
C’est que la brume recouvre le sol
Elle se suspend aux arbres et nous frôle
Puis descend mourir dans les herbes folles
Si ta joue se repose sur ma paume
C’est que des lumières au loin s’allument
L’heure où la fumée sur les toits embaume
L’atmosphère éthérée au clair de lune
Si tes bras s’entrelacent dans mon cou
C’est qu’il est encore temps de sentir
L’odeur poivrée de menthe au début d’août
Que la rosée demain viendra nourrir
Et si ta bouche effleure ma bouche
C’est que tes grands yeux ont croisé les miens
Et ma tête doucement se recouche
Contre l’alcôve feutrée de tes seins


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