par Anne-Marie Sammarcelli

Cet ouvrage est l’une des références de la littérature insulaire en matière de mazzérisme : il permet aux profanes dont je suis, de mieux cerner le sujet, ensuite… à chacun de se forger une opinion… car il faut un temps oublier ses convictions rationnelles…

Car on nage en plein fantastique, dans la mesure où la réalité devient elle-même le support de l’étrange et de l’inexplicable : le mazzeru est un voyant, c’est un homme ou une femme qui a le don de voir en rêve la mort imminente de quelqu’un : C’est un chasseur qui découvre le visage de la personne qui va mourir dans la gueule de l’animal qu’il vient de tuer.

Mais mon propos est si réducteur par rapport à la richesse de ce texte !
En fait, on apprend ici l’essentiel :
Ce qu’est un mazzeru, comment on le devient et pourquoi, selon quel(s) rite(s), quelles sont les particularités et les singularités des pratiques d’une micro région à l’autre, d’un village à l’autre ; mais aussi combien le thème est universel et intemporel, d’où les nombreuses comparaisons avec d’autres cultures, pays ou époques.

Cet essai, est un véritable ouvrage didactique : les expériences personnelles, les témoignages divers alliés à la sobriété du propos en font, selon moi, LA référence en matière de mazzérisme


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