Café Littéraire 25 septembre 25

L’un de nos invités, Antoine Perigot, et son roman Une main lave l’autre.

Pascal Ottavi, notre invité , a présenté son premier roman In quelli anni di a brasgia publié aux éditions Albiana.

« Hier au café littéraire de Musanostra, j’ai eu le bonheur d’assister à la présentation du roman de Pascal Ottavi. Nous avons reçu ce grand linguiste dans un de nos Scontri. J’ai beaucoup d’admiration pour lui et même de l’affection, d’autant plus que sa femme était ma camarade de classe au lycée. Je possède tous ses livres et il m’en manquait un, le dernier et quand j’ai voulu l’acheter, il m’a dit voilà c’est cadeau. Je tenais à le remercier encore une fois, des cadeaux de cette valeur, on n’en a pas tous les jours.

Pascal Ottavi est une figure intellectuelle et culturelle majeure en Corse, principalement connu pour son rôle de sociolinguiste et de détenseur de la langue et de la culture corses.

Ancien instituteur bilingue, il est devenu Professeur de langue corse à l’université de Corse Pascal Paoli. Il est Docteur en sciences de l’éducation et a été Chercheur au CNRS. Ses recherches et ses écrits (comme son livre sur Le bilinguisme à l’école) font de lui une autorité sur les questions d’enseignement et de transmission de la langue corse, notamment d’un point de vue sociolinguistique. Il a activement soutenu la politique linguistique de la Collectivité de Corse, ayant notamment été chargé de mission auprès du Conseiller exécutif en charge de la langue ». Cathy Campana

Aux éditions Omarà, signalons la publication d’un nouveau recueil de textes courts par François Cucchi. On a également évoqué le roman de PJ Ferrali, Le serment des apothicaires qui plait beaucoup aux lecteurs

Emmanuel Carrère propose à nouveau un texte intimiste et passionnant ; le portrait de sa mère est une façon de parcourir lieux et époques.

La meilleure biographie de Robert Redford selon de nombreux lecteurs, aux éditions La Trace ! (réédition en cours )

Lucia Simeoni propose de redécouvrir les mythes antiques de façons originale ; là elle s’interroge sur un personnage rendu secondaire , sur ses aspirations et sa véritable quête. Une très jolie façon de se cultiver et de réfléchir

Anne-Marie Sammarcelli a lu deux ouvrages , un livre sur L’un des pendus du Niolo, La ballade du pendu du Niolu par Lucrèce Luciani et le best seller de Monseigneur Bustillo, Réparation.(ed. Fayard)

Elisa Allari avait choisi de présenter le dernier roman de Maria Pourchet dont elle a beaucoup aimé Feu. Elle nous dira plus en détail ce qu’elle a pensé de Tressaillir lors du prochain café littéraire.

Cathy Campana a choisi de présenter le roman d’Agnès Desarthe L’oreille absolue

John Symonds fut avec Boswell l’un des Anglais qui ont mis la Corse à l’honneur au dix huitième siècle. Francis Beretti a traduit et annoté ce texte qui est d’un grand intérêt. A découvrir, aux éditions Piazzola

Stéphanie a présenté Tant mieux d’Amélie Nothomb , roman intime , à la fois bouleversant et drôle. Une réflexion sur les femmes de sa famille, une compréhension de ce qui amène à être maltraitant ou aimant avec ses enfants. Un livre à découvrir que de nombreux lecteurs ont lu et apprécié (ed. Albin Michel)

Un livre sur Napoléon mystique, qui appréciait les mystères et qui, tout acquis à l’esprit de raison, était pourtant fasciné et craintif lorsqu’il pensait saisir un signe supérieur. A lire, le Chat noir de Napoléon d’Alexandra W Albertini et Marie-Paule Raffaelli (Editions du Cerf)