Lors de ces Culturelles, Simonetta Greggio animera deux ateliers d’écriture. Le premier pour les adultes, le 31 juillet, place de l’Église, 14h, à Lunghignanu. Le second, pour les enfants, à Calenzana, site de Sainte Restitude, à 10h. À Lunghignanu, l’écrivain présentera son futur roman, Bellissima.
Présentation de Simonetta Greggio
Née en 1961, elle arrive à Paris à vingt ans. Elle y a été journaliste pendant plusieurs années, pour des revues et magazines divers. Elle a notamment écrit une douzaine d’ouvrages d’art de vivre consacrés aux jardins et à la cuisine.
Son premier roman, La Douceur des hommes, paraîtra en 2005 aux éditions Stock, et sera classé parmi les vingt meilleurs romans de l’année par le magazine Lire.
En 2010, elle est projetée sur les devants de la scène littéraire avec Dolce Vita 1959-1979, en effet, le livre est finaliste du prix Renaudot et du prix Interallié.
Puis en 2012, elle continue avec L’homme qui aimait ma femme, aux éditions Stock, quarante ans d’une histoire d’amour en triangulaire entre Maria et deux frères, Alexandre et Yann.
En 2014, sortira le deuxième volet de Dolce Vita, Les nouveaux monstres 1978-2014, portrait de l’Italie des trente-cinq dernières années, nous entraînant dans l’univers brumeux du pouvoir, entre hommes politiques et Mafia. Le livre est finaliste du prix Interallié.
Par la suite, c’est à Elsa Morante, écrivain, poète et traductrice italienne, qu’elle redonne la voix. En 2018, elle publie Elsa mon amour aux éditions Flammarion. Son dernier livre, L’ourse qui danse, sorti en 2020 aux éditions Cambourakis, est un conte polaire dans le monde des Inuits, le voyage initiatique d’un enfant déporté qui grandit en Occident, avant de revenir sur sa terre natale pour retrouver ses sœurs. Il renoue avec les pratiques ancestrales de la chasse rituelle. Mais la nature va lui rappeler que l’Homme n’en est pas le maître.
Présentation de Bellissima, le prochain roman de Simonetta Greggio publié chez Stock
« Qu’est-ce qui m’a poussée, jeune fille, à abandonner mes proches, ma maison, ma langue maternelle ?
Pourquoi ai-je laissé derrière moi mes amis, mes petits frères, ma mère, mon pays ?
Qu’est-ce qui fait qu’un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ?
Quel est ce mal qui m’a rongée jusqu’à presque en crever ?
Cela s’appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie.
Un pays qui n’a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l’inventeur.
Un pays comme une famille, plein de secrets – bruyants, destructeurs, meurtriers. »
Après Dolce Vita 1959-1979 et Les Nouveaux Monstres 1978-2014, Simonetta Greggio poursuit son « autobiographie de l’Italie ». Pour la première fois, elle raconte l’histoire de sa famille, de ses parents, et la sienne. À la violence intime répondent les années sombres et rouges de l’Histoire.
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